Dessous d'autel- musée catalan- Barcelone
Dans l'antiquité, l'aristocrate se définit essentiellement comme un être doué qui ne travaille pas.
Il est celui qui comme le philosophe contemple(...)Il s'exerce, il fait la guerre, il pratique toutes sortes de sports et de jeux mais jusqu'à la Révolution française
l'aristocrate va se définir comme celui qui ne travaille pas. Pour cela il a des esclaves!
Le christianisme va apporter une rupture totale avec cette vision et qui explique en partie sa progression dans l'antiquité malgré les persécutions
Un maître confie à ses trois serviteurs une somme d'argent. Il donne 5 talents au premier, 2 au second et un seul au dernier
A son retour, les deux premiers lui rendent respectivement dix et quatre talents-
et il les félicite à égalité.Mais le dernier n'en restitue qu'un seul. Au lieu de le faire fructifier, il l'a enterré par peur du maître...qui le chasse avec la plus grande sévérité!
Elle signifie que la valeur morale d'un être ne dépend pas des dons naturels qu'il a reçus au départ
mais de ce qu'il en fait, PAS DE LA NATURE MAIS DE LA LIBERTE.
C'est une rupture avec le monde aristocratique, où la hiérarchie sociale reflète les inégalités naturelles.
Un trisomique 21 d'un point de vue chrétien, possède "à priori" la même valeur morale qu'Einstein:. Tout dépend non de ses talents naturels mais de ce qu'il en fera (....)
Ce sont les chrétiens qui inventent l'idée moderne d'égalité, d'égale dignité des êtres humains
Luc Ferry-Lucien Jerphagnon-La tentation du christianisme-Grasset.
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