Marx a pensé la fintude.
On vieillit et on meurt de ne pas
apercevoir ses limites et notamment
ses limites économiques et sociales.
L'argent ne résout pas tout.
on use les personnes, les corps
et les âmes à force de le faire croire.
Notre système qui pense que tout se résout
par l'argent soumet la société à une pression
parfois insupportable.
Il crée des sytèmes d'usure,de vieillissement,
de dépression,voire de suicide.
Le retour à la conscience de nos limites
évite ce phénomène d'épuisement.
La tragédie grecque nous enseigne que le héros
tombe dans le tragique quand il nie ses limites.
Il est sauvé de les reconnaître.
Cela vaut pour le temps et la vieillesse.
On s'en sort , on s'en délivre en y rentrant.
Le temps que l'on accepte n'est plus
un temps que l'on subit.
On n'est plus dans le temps en acceptant
le temps. On est dans la réalité.
L'existence est pleine d'opportunités
On passe à côté de celles-ci à force de se révolter
On s'imagine par exemple qu'il vaut mieux
On s'imagine par exemple qu'il vaut mieux
être empereur qu'esclave.
Aussi pense-t-on que l'humanité connaîtra
la liberté quand tout le monde sera empereur.
On ignore qu'un empereur n'est pas nécessairemt libre.
Il dépend de son pouvoir, de ses valets, de ses sujets.
Il est finalement bien plus esclave
que l'esclave qui n'a pas de pouvoir.
Nous sommes tous quelque part esclaves.
Personne ne détient le pouvoir absolu
On est sage de s'en souvenir.
On ne demande pas l'impossible.
on est fou de l'oublier.
On se rend malheureux à le croire
et on rend les autres malheureux.
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LE SAGE QUI VIT AU PRESENT
REGARDE CE QU'IL "EST"
ET NON CE QU'IL " A".
De ce fait rien ne lui manque
car avoir n'est pas son souci
Une vie pour se mettre au monde p 112-113
Marie de Hennezel
Bertrand vergeley
Carnetsnord
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