dimanche 10 juillet 2011

ETRE CONCERNE ET PAS CONCERNE-LA BONNE DISTANCE

« En s'effaçant elle-même, elle devient elle-même. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi remarquable. La croiser un instant seulement vous laisse une im­pression inoubliable. J'ai vu des gens fondre en lar­mes quand elle partait, même si c'était au cours d'une réception où ils n'avaient pu recevoir d'elle qu'un simple sourire. Une fois j'ai eu l'occasion de l'accompagner, avec l'une des soeurs, à la gare de Calcutta... Quand le train s'ébranla et que je m'ap­prêtai à sortir de la gare, j'eus l'impression de laisser derrière moi toute la beauté, toute la joie de l'uni­vers. »

Voici un exemple vivant de la manière de traiter le stress et la détresse du monde, y compris la nôtre : plon­ger dedans la tête la première, tout en en restant dégagé. « Etre concerné, et pas concerné », selon les termes de T.S. Eliot.

Aucun commentaire:

Membres

Archives du blog