Beauté...
La religion de la peur, la religion de la fausse humilité, la religion de la faute, tout cela n’est que le fruit de la « séduction , de la tentation. Combien elle est puissante, cette tentation, non seulement dans le monde, mais aussi au sein de l’Église !... J’ignore pourquoi, chez les « croyants », la joie est toujours objet de suspicion. Or la source principale, la source primordiale de toute chose, est contenue dans ce verset « Mon âme aura la joie en l’Éternel... » La crainte du péché ne sauve pas du péché. La joie en l’Éternel, sauve.
Le sentiment de la faute, le moralisme ne « libèrent » pas. La joie est le fondement de la liberté dans laquelle nous sommes appelés « à demeurer fermes ».
Où, quand, comment cette « tonalité» du christianisme s’est-elle estompée, ou plus exactement, où, quand, comment les chrétiens ont-ils été frappés de surdité à son égard ? Comment, quand, pourquoi, au lieu de laisser partir libres ceux qui étaient tourmentés, l’Église a-t-elle commencé avec sadisme à les intimider, les terroriser ?
Et voici que les gens viennent sans relâche me demander un conseil. Quelle faiblesse, ou quelle fausse honte, m’empêche de dire à chacun : « Je n’ai aucun conseil à vous donner. Il n’existe que cette joie faible, vacillante, mais qui, pour moi, est une certitude. La voulez-vous ? »
Béthanie-extrait-1er février2012-lire l'article
http://seraphim.over-blog.com/article-sur-la-joie-97942364.html
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